Confinement
Confinée à la campagne,
privée de la ville, de ses immeubles,
de ses rues remplies de mouvement et de bruit,
de ses cinémas,
de ses musées,
j’ai cru que j’allais m’endormir…ou mourir.
Puis, j’ai ouvert les yeux,
regardé vers le ciel,
vu tous ces corps d’arbres
dans la lumière de ce mois d’avril si particulier.
Des branches qui semblaient vouloir s’étreindre
en ce temps douloureux
où les hommes ne peuvent plus s’embrasser.
Ce fut un CHOC.