Confinés, enfermés dans un espace limité,
incapables de fonctionner normalement
, tous, nous essayons de trouver d’autres voies pour ne pas sombrer.
Privée de ce qui fait mon quotidien,
des cafés où l’on s’attarde, des cinés où l’on s’évade,
des rendez-vous entre ami.e. s où l on refait le monde,
j’ai saisi mon appareil photo,
mes pots d’ocres du Lubéron
et mes pinceaux pour sortir de moi l’angoisse et la peur.